Philanthropic Leaders Urge Governments to Uphold Democracy and Human Rights by Protecting Civil Society Against Repressive Policies
NOV. 16, 2021 — More than 100 global foundations and donors, most of them U.S.-based, have signed on to an open letter expressing solidarity with Palestinian civil society after six leading human rights organizations were designated as so-called “terrorist organizations” by Israeli Defense Minister Benjamin Gantz. The list of signatories includes foundations and funder networks across the U.S. and Europe that support environmental justice, feminist movements, and human rights -- all areas that the six banned nonprofit organizations focus on.
“The cynical weaponization of anti-terrorism laws poses an existential threat both for Palestinian human rights defenders and those defending human rights globally,” said Lara Friedman, president of the Foundation for Middle East Peace, a philanthropic organization that promotes a just resolution to the Israeli-Palestinian conflict. “The breadth of signers of this letter underscores funders’ shared recognition of the urgency of challenging this dangerous tactic, and of the moral obligation to defend partners on the ground who, in essence, have been singled out for attack because they have done their work defending human and civil rights too well.”
The six targeted organizations provide essential services for more than five million Palestinians living under Israeli military occupation. The list includes Addameer, Al-Haq, Bisan Center for Research and Development, Defense for Children International - Palestine, the Union of Agricultural Work Committees and the Union of Palestinian Women’s Committees.
“The philanthropic community must not be silent,” said Latanya Mapp Frett, Global Fund for Women President and CEO. “Palestinian women, girls, and gender diverse and nonconforming people face multiple sources of violence—from the Israeli military occupation to a society dominated by patriarchy. The groups targeted by the Israeli government as ‘terrorists’ are activists. Women human rights defenders are fighting worldwide to end the widespread impunity for violence against women, sexual and gender-based violence, and femicide. We are honored to be part of a group of philanthropists who recognize their role in supporting movement leaders on the forefront of social justice.”
International human rights and intergovernmental bodies rely on the targeted groups for documentation of Israeli rights violations, such as the government’s plan to construct more than 3,100 new illegal settlement units on Palestinian lands, announced just days after the six organizations were banned.
"The exposure of illegal spying on peaceful Palestinian human rights defenders, coming on top of baseless terrorism claims against internationally respected human rights organizations, underscores how important it is that the international community continue supporting their legitimate work," said Andrew Anderson, executive director of Front Line Defenders, which protects human rights defenders at risk globally. "Surely this episode will serve as a stark warning against any deployment of the term 'terrorist' against human rights defenders anywhere in the world, and renew efforts to rein in the use of spyware against human rights defenders, journalists and other civil society activists."
The philanthropy open letter urges the U.S. government, European Union, and other governments around the world to protect Palestinian civil society by taking the following actions:
“These designations mark a crescendo, not an opening salvo, in the Israeli government’s long-standing campaign to suppress Palestinian civil society,” said Kay Guinane, founder and senior advisor at the Charity & Security Network, a resource and advocacy center that protects the ability of nonprofits to carry out peacebuilding, humanitarian, and human rights missions. “For over a decade, Israel has been working with a network of legal outfits and disinformation groups to distract, defund, and delegitimize organizations in Palestine and internationally that work to support Palestinian needs and end Israel’s human rights abuses. Now, in addition to supporting disinformation and spurious lawsuits, the Israeli government is simply outlawing those who stand up to its abuses.”
Pamela Kohlberg, who sits on the board of the Radical Imagination Family Foundation, added: “It is especially important for us, as Jews, to stand up for the human rights of the Palestinian community. Uniting as progressive funders to protest the targeting of these important civil society groups is critical. Future work for stability in the region will require relationships and cooperation with these organizations.”
The full text of the letter and latest list of signatories may be found here.
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Les leaders philanthropiques exhortent les gouvernements à défendre la démocratie et les droits de l'homme en protégeant la société civile contre les politiques répressives
16 NOVEMBRE 2021 — Plus de 100 fondations et donateurs mondiaux, dont la plupart sont basés aux États-Unis, ont signé une lettre ouverte exprimant leur solidarité avec la société civile palestinienne après que six grandes organisations de défense des droits de l'homme aient été désignées comme des "organisations terroristes" par le ministre israélien de la Défense Benjamin Gantz. La liste des signataires comprend des fondations et des réseaux de bailleurs de fonds à travers les États-Unis et l'Europe qui soutiennent la justice environnementale, les mouvements féministes et les droits de l'homme - tous des domaines sur lesquels les six organisations à but non lucratif interdites se concentrent.
"L'instrumentalisation cynique des lois antiterroristes constitue une menace existentielle tant pour les défenseurs palestiniens des droits humains que pour les défenseurs des droits humains dans le monde" a déclaré Lara Friedman, présidente de la Fondation pour la paix au Moyen-Orient, une organisation philanthropique qui promeut une résolution juste du conflit israélo-palestinien. "L'ampleur des signataires de cette lettre souligne la reconnaissance partagée par les bailleurs de fonds de l'urgence de contester cette tactique dangereuse, et de l'obligation morale de défendre les partenaires sur le terrain qui, en substance, ont été désignés pour être attaqués parce qu'ils ont trop bien fait leur travail de défense des droits humains et civils."
Les six organisations visées fournissent des services essentiels à plus de cinq millions de Palestiniens vivant sous occupation militaire israélienne. La liste comprend Addameer, Al-Haq, Bisan Center for Research and Development, Defense for Children International - Palestine, The Union of Agricultural Work Committees et The Union of Palestinian Women's Committees.
"La communauté philanthropique ne doit pas rester silencieuse", a déclaré Latanya Mapp Frett, présidente et directrice générale du Global Fund for Women. "Les femmes, les filles et les personnes de genre différent et non-conformes palestiniens sont confrontées à de multiples sources de violence - de l'occupation militaire israélienne à une société dominée par le patriarcat. Les groupes ciblés par le gouvernement israélien comme "terroristes" sont des activistes. Les femmes défenseurs des droits de l'homme se battent dans le monde entier pour mettre fin à l'impunité généralisée en matière de violence à l'égard des femmes, de violence sexuelle et sexiste et de féminicide. Nous sommes honorés de faire partie d'un groupe de philanthropes qui reconnaissent leur rôle en soutenant les leaders de mouvements à l'avant-garde de la justice sociale."
Les organismes internationaux de défense des droits de l'homme et les organismes intergouvernementaux comptent sur les groupes ciblés pour documenter les violations des droits d'Israël, comme le projet du gouvernement de construire plus de 3 100 nouvelles unités de peuplement illégales sur des terres palestiniennes, annoncé quelques jours seulement après l'interdiction des six organisations.
"La révélation de l'espionnage illégal de défenseurs palestiniens pacifiques des droits humains, qui vient s'ajouter à des accusations de terrorisme sans fondement contre des organisations de défense des droits humains internationalement respectées, montre à quel point il est important que la communauté internationale continue de soutenir leur travail légitime", a déclaré Andrew Anderson, directeur exécutif de Front Line Defenders, qui protège les défenseurs des droits humains en danger dans le monde entier. "Il est certain que cet épisode servira d'avertissement sévère contre tout déploiement du terme "terroriste" contre les défenseurs des droits humains, où que ce soit dans le monde, et renouvellera les efforts pour mettre un frein à l'utilisation de logiciels espions contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et autres militants de la société civile."
La lettre ouverte de la philanthropie exhorte le gouvernement américain, l'Union européenne et les autres gouvernements du monde entier à protéger la société civile palestinienne en prenant les mesures suivantes :
"Ces désignations marquent un crescendo, et non une salve d'ouverture, dans la campagne de longue date du gouvernement israélien visant à supprimer la société civile palestinienne", a déclaré Kay Guinane, fondatrice et conseillère principale du Charity & Security Network, un centre de ressources et de défense qui protège la capacité des organisations à but non lucratif à mener à bien des missions de consolidation de la paix, d'aide humanitaire et de défense des droits de l'homme. "Depuis plus de dix ans, Israël travaille avec un réseau d'appareils juridiques et de groupes de désinformation pour détourner l'attention des organisations en Palestine et à l'étranger qui s'efforcent de répondre aux besoins des Palestiniens et de mettre fin aux violations des droits de l'homme par Israël. Aujourd'hui, en plus de soutenir la désinformation et les procès fallacieux, le gouvernement israélien met tout simplement hors la loi ceux qui s'opposent à ses abus."
Pamela Kohlberg, qui siège au conseil d'administration de la Radical Imagination Family Foundation, a ajouté : "Il est particulièrement important pour nous, en tant que Juifs, de défendre les droits de l'homme de la communauté palestinienne. Il est essentiel de s'unir en tant que bailleurs de fonds progressistes pour protester contre le ciblage de ces importants groupes de la société civile. Le travail futur pour la stabilité dans la région nécessitera des relations et une coopération avec ces organisations."
Le texte complet de la lettre et la dernière liste des signataires sont disponibles ici.
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Los líderes filantrópicos instan a los gobiernos a defender la democracia y los derechos humanos protegiendo a la sociedad civil contra las políticas represivas
16 de NOVIEMBRE de 2021 — Más de 100 fundaciones y donantes de todo el mundo, la mayoría de ellos con sede en Estados Unidos, han firmado una carta abierta en la que expresan su solidaridad con la sociedad civil palestina después de que el ministro de Defensa israelí, Benjamin Gantz, designó a seis importantes organizaciones de derechos humanos como "organizaciones terroristas." La lista de firmantes incluye fundaciones y redes de financiación de Estados Unidos y Europa que apoyan la justicia medioambiental, los movimientos feministas y los derechos humanos, todos ellos ámbitos en los que se centran las seis organizaciones sin ánimo de lucro prohibidas.
"La cínica instrumentalización de las leyes antiterroristas supone una amenaza existencial tanto para los defensores de los derechos humanos palestinos como para los que defienden los derechos humanos en todo el mundo", ha declarado Lara Friedman, presidenta de la Fundación para la Paz en Oriente Medio, organización filantrópica que promueve una resolución justa del conflicto palestino-israelí. "La amplitud de las organizaciones firmantes de esta carta subraya el reconocimiento compartido por los financiadores de la urgencia de desafiar esta peligrosa táctica, y de la obligación moral de defender a los socios sobre el terreno que, en esencia, han sido señalados para ser atacados porque han hecho demasiado bien su trabajo de defensa de los derechos humanos y civiles."
Las seis organizaciones seleccionadas prestan servicios esenciales a más de cinco millones de palestinos que viven bajo la ocupación militar israelí. La lista incluye a Addameer, Al-Haq, Centro Bisan para la Investigación y el Desarrollo, Defensa de la Infancia Internacional - Palestina, la Unión de Comités de Trabajo Agrícola y la Unión de Comités de Mujeres Palestinas.
"La comunidad filantrópica no debe permanecer en silencio", dijo Latanya Mapp Frett, presidenta y directora general del Fondo Mundial para la Mujer. "Las mujeres, las niñas y las personas con diversidad y no conformidad de género palestinas se enfrentan a múltiples fuentes de violencia, desde la ocupación militar israelí hasta una sociedad dominada por el patriarcado. Los grupos señalados por el gobierno israelí como 'terroristas' son activistas. Las defensoras de los derechos humanos luchan en todo el mundo para poner fin a la impunidad generalizada de la violencia contra las mujeres, la violencia sexual y de género y el feminicidio. Nos sentimos honradas de formar parte de un grupo de filantropía que reconoce su papel en el apoyo a los, las y les líderes del movimiento en la vanguardia de la justicia social."
Los organismos internacionales de derechos humanos e intergubernamentales confían en los grupos señalados para documentar las violaciones de derechos cometidas por Israel, tales como el plan del gobierno de construir más de 3.100 nuevas unidades de asentamientos ilegales en tierras palestinas, anunciado apenas unos días después de la prohibición de las seis organizaciones.
"La salida a la luz del espionaje ilegal a defensore/ass de los derechos humanos palestinos, que se suma a las acusaciones infundadas de terrorismo contra organizaciones de derechos humanos respetadas y reconocidas internacionalmente, pone de manifiesto lo importante que es que la comunidad internacional siga apoyando su legítima labor", ha declarado Andrew Anderson, director ejecutivo de Front Line Defenders, que protege a los/as defensores/as de los derechos humanos en peligro en todo el mundo. "Sin duda, este episodio servirá de dura advertencia contra cualquier despliegue del término "terrorista" contra defensores/as de los derechos humanos en cualquier parte del mundo, y renovará los esfuerzos para frenar el uso de programas espía contra los/as defensores/as de los derechos humanos, los/as periodistas y otros/as activistas de la sociedad civil."
La carta abierta de la filantropía insta al gobierno de Estados Unidos, a la Unión Europea y a otros gobiernos del mundo a proteger a la sociedad civil palestina adoptando las siguientes medidas:
"Estas designaciones suponen un paso más, no uno inicial, en la larga campaña del gobierno israelí para suprimir la sociedad civil palestina", dijo Kay Guinane, fundadora y asesora principal de Charity & Security Network, un centro de recursos y defensa que protege la capacidad de las organizaciones sin fines de lucro para llevar a cabo misiones de construcción de la paz, humanitarias y de derechos humanos. "Durante más de una década, Israel ha estado trabajando con una red de conjuntos legales y grupos de desinformación para distraer, desfinanciar y deslegitimar a las organizaciones en Palestina e internacionalmente que trabajan para apoyar las necesidades palestinas y poner fin a los abusos de los derechos humanos de Israel. Ahora, además de apoyar la desinformación y las demandas espurias, el gobierno israelí está simplemente ilegalizando a quienes se enfrentan a sus abusos."
Pamela Kohlberg, que forma parte del consejo de la Radical Imagination Family Foundation, añadió: "Es especialmente importante para nosotros, como judíos, defender los derechos humanos de la comunidad palestina. Es fundamental que nos unamos como financiadores progresistas para protestar contra el señalamiento de importantes grupos de la sociedad civil. El futuro trabajo por la estabilidad en la región requerirá relaciones y cooperación con estas organizaciones."
El texto completo de la carta y la última lista de firmantes se encuentran a continuación.
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